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2 novembre 2017 4 02 /11 /novembre /2017 16:48
Juste une réflexion 
Pouvons-nous devenir président avec un taux de participation de 38% par exemple et être élu à un taux 80%?

JusteJuste une réflexion 
Pouvons nous devenir président avec un taux de participation de 38% par exemple et être élu à un taux 80%? une réflexion 
Pouvons nous devenir président avec un taux de participation de 38% par exemple et être élu à un taux 80%?

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10 mai 2017 3 10 /05 /mai /2017 09:38

 

 

Que savons-nous de la masse monétaire dématérialisée détenue par les opérateurs de télécoms ?

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28 novembre 2016 1 28 /11 /novembre /2016 22:36

 

Introduction

Selon la BCEAO, en 2016, l’estimation du taux de bancarisation en Côte d’Ivoire avoisinerait les 18,%. Ce chiffre représente le nombre de titulaires de comptes en banque et dans les services de microfinance. Par ailleurs, le taux de bancarisation élargi ou taux d`accès aux services financiers est au-delà de 21% en tenant compte du système de microfinance, des services financiers de la poste et des comptes des services financiers par téléphonie mobile. Malgré cette progression, le nombre de comptes du Système Financier mobile (SFM) est deux fois plus important que celui des comptes bancaires traditionnels. Le nombre de produits SFM en Côte d’Ivoire a bien évolué depuis le lancement de Orange Money en 2008 par Orange Côte d’Ivoire, en partenariat avec la BICICI. En 2014, Orange Money s’est associé avec la BOA et la BICICI pour proposer des services d’intégration de comptes bancaires et comptes.

Le marché de l’argent électronique en Côte d’Ivoire connaît une évolution rapide. En 2011, plus de deux millions de personnes étaient abonnées à un service d’argent mobile. À peine cinq (5) ans plus tard, pour la fin du semestre, de Juin 2016, nous constatons un accroissement du taux d’abonnés au mobile money à  12,19% (source ARTCI 2016)

Par ailleurs cet accroissement des abonnés au portefeuille électronique croit avec le nombre d’abonné au mobile, sans oublier les SFM classiques (Banques, microfinances ……)

 Parc d'abonnés au 30 juin 2016

   ORANGE

      MTN

      MOOV

        TOTAL 

      11 766 106

    7 960 460

  5 499 860

  25 226 426

Source ARTCI

La présente analyse cherche à couvrir l’objectif suivant:

Comprendre la sécurisation des transactions bancaires et financières électroniques en Côte d’Ivoire

C’est dans ce cadre que s’inscrit la réflexion sur  la Sécurisation des transactions bancaires et financières électroniques en côte d’ivoire.

Pour réponde à cette problématique de la sécurisation des transactions bancaires et financières électronique en Côte d’ivoire au regard des différentes connexions effectuées entre les différentes entreprise au travers  leurs systèmes d’information.

La réponse de la Sécurisation des transactions bancaires et financières électroniques en côte d’ivoire se pose avec acuité.

Pour une meilleure compréhension, nous avons schématisé la réflexion sur la Sécurisation des transactions bancaires et financières électroniques en Côte d’Ivoire.

 

 

  1. Comprendre l’importance de la sécurisation  dans l’ère du numérique

Pour comprendre l’importance de la sécurisation du portefeuille électronique dans l’écosystème, c’est comprendre le schéma de des transactions.

  • Schéma : Transaction du portefeuille électronique

 

ENVOI

P2P: transfert personne à personne,

G2P: transfert Gouvernement à Personne,

B2C: transferts Entreprise à Personne,

C2B (Customer to Business, en anglais): transfert Personne à Entreprise ou paiement de facture, Temps d’appel: rechargement téléphonique

SYSTEME

RECEPTION

P2P: transfert personne à personne,

G2P: transfert Gouvernement à Personne,

B2C: transferts Entreprise à Personne,

C2B (Customer to Business, en anglais): transfert Personne à Entreprise ou paiement de facture, Temps d’appel: rechargement téléphonique

   

 

Source : Auteur

 

  1. Sécurisation des transactions bancaires et financières électroniques en Côte d’Ivoire : se déroule, lieu ? 

 

Numérique

Physique

Lieu ?

Source : Auteur

 

Physique : Virgile, caméra de surveillance, hardware, outils…

Numérique : logiciels de protection, antivirus, Architecture du système, Parfeux , Configuration

 

 

  1. Sécurisation des transactions bancaires et financières électroniques en Côte d’Ivoire : est organisée par Qui ? 

    Gouvernement

    Assurance

    DSI

    Qui ?

    ARTCI

    BCEAO

 

Politique de sécurité

Règlementation, directives…. (Directive de l’UEMOA, La Convention de l’Union Africaine sur la cybersécurité et la protection des données ouverte à la ratification, les différentes conformités,..

Expert de protection technique, authentification forte, authentification multi-facteurs (MFA), chiffrement réseau

Norme ISO (Norme ISO 27001….)

Audit des systèmes d’information

Monitoring  

Mutualisation des forces pour une sécurisation nationale

  1. Sécurisation des transactions bancaires et financières électroniques en Côte d’Ivoire : va servir à Quoi ? 

 

Protection de l’entreprise

Confiance

Quoi?

Sureté Gouvernementale

 

Source : auteur

 

  1. Sécurisation des transactions bancaires et financières électroniques en Côte d’Ivoire : a pour Buts ? 

 

 

Confiance

Sécuritaire

Management des organisations

Marketing

Buts ?

Source : Auteur

 

  1. Sécurisation des transactions bancaires et financières électroniques en Côte d’Ivoire :est faite  pour Qui ?

 

 

Usagers

Gouvernement

Qui ?

Société Financière mobile (SFM)

Banque

Micro finance

Société financière électronique

Partenaires

Source : Auteur

 

 

  1. Sécurisation des transactions bancaires et financières électroniques en Côte d’Ivoire : est organisée comment ? 

 

SNDI

ARTCI

Primature

Comment ?

DSI

PLCC

???????

 

Absence d’observatoire pour une cybersécurité des transactions bancaires et financières électroniques en Côte d’Ivoire 

 

 

  1. Sécurisation des transactions bancaires et financières électroniques en Côte d’Ivoire : se tient quand ?

 

 

Quand ?

JOUR

NUIT

24h/24h

 

  1. Lieu ?

     

    Sécurisation des transactions bancaires et financières électroniques en Côte d’Ivoire 

    Sécurisation des transactions bancaires et financières électroniques en Côte d’Ivoire

     

    Comment ?

     

    Comment ?

     

    Quand

     

    Quoi ?

     

    Buts ?

     

    Quand ?

     

    Qui ?

     

 

 

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11 juillet 2016 1 11 /07 /juillet /2016 16:13

Les Enjeux pour demain

Les technologies de l’information et de la communication (TIC) sont souvent présentées comme la passerelle que l’Afrique doit emprunter pour impulser son développement.

La Côte d’Ivoire, en pleine reconstruction après plusieurs années de crise politique l’a bien compris : si son ambition est de devenir « un pays émergent à l’horizon 2020 », elle ne pourra y arriver sans le développement des TIC.

Après avoir affiché une croissance négative en 2011 (-4,7%), suite à la crise post-électorale, la Côte d’Ivoire a su rebondir et affiche aujourd’hui une croissance parmi les plus élevées d’Afrique, estimée à 8.8 % en 2013 (9.8 % en 2012). Le FMI prévoit pour les 10 années à venir une croissance autour des 10 %. Cette reprise économique, la Côte d’Ivoire la doit en partie aux grands projets de travaux publics et à la reprise des investissements privés. Mais de nombreux défis demeurent pour rendre cette croissance durable et le développement des TIC en est un. Le gouvernement ivoirien est convaincu que les TIC est une véritable opportunité pour atteindre plus rapidement et plus efficacement les objectifs qu’il s’est fixés en termes notamment de création de richesse et de réduction de la pauvreté.


Avec plus de 22 millions d’habitants et un PIB de plus de 30 milliards de dollars en 2013, la Côte d'Ivoire compte 19,7 millions d'abonnés à la téléphonie mobile, soit un taux de pénétration d'environ 84 % et un taux de couverture de plus de 94 %. Le secteur des télécoms a d’ailleurs généré plus de 1 000 milliards de francs CFA de chiffre d’affaires en 2013 pour des investissements sur la période estimés à plus de 130 millions FCFA et plus de 5400 emplois directs et 100.000 indirects.


D’ailleurs, le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication (TIC), Bruno Koné, a annoncé en février dernier que le marché de la téléphonie mobile contribuait à hauteur de 300 milliards de FCFA au budget de l'État, soit presque 10 % des ressources de l'État. Ces résultats font donc de la Côte d’Ivoire l’un des marchés les plus attractifs en Afrique occidentale francophone pour les entreprises de télécommunication.


Le pays affiche néanmoins un retard important en termes de maturité numérique, car si chaque ivoirien a pratiquement accès à la téléphonie mobile seulement 3 % de la population utilise Internet et à peine 2 % de ces utilisateurs ont un abonnement haut débit. Les efforts à faire pour combler ce retard sont importants. Ils vont consister d’une part à mettre en place le cadre nécessaire, en termes notamment d’infrastructure (couverture réseau internet) qui reste encore faible; d’autre part à former à l’utilisation des TIC la population ivoirienne qui a du mal à utiliser les technologies et qui a aujourd’hui une faible culture des TIC; et enfin à créer des contenus numériques propres au pays. Mais les freins ne se limitent pas à cela : ils sont aussi économiques. En effet, les tarifs et les coûts d’accès restent relativement élevés alors que la population continue de s’appauvrir. Le taux de pauvreté qui était de 10,1 % en 1985 est passé à 42,7 % en 2008.
Les entreprises du secteur des TIC se trouvent également en Côte d’Ivoire dans un environnement peu propice. Tout d’abord, la Côte d’Ivoire a montré au cours de ces dernières années une forte instabilité politique avec une succession de crises qui ont à chaque fois eu de lourdes conséquences pour les entreprises : insécurité, destruction des infrastructures, mobilité excessive des équipes de mise en œuvre, remise en cause et perte des acquis, pertes économiques, etc. Par ailleurs, le poids des taxes sur les produits informatiques mais aussi la récente augmentation de l’impôt sur les bénéfices qui est passé de 25 % à 30 % en 2014 pour le secteur des TIC constituent un véritable goulot d’étranglement au développement des TIC.


Enfin, le fort taux de cybercriminalité en Côte d’Ivoire lui donne une très mauvaise réputation à tel point qu’elle se retrouve sur les listes rouges de certains sites Internet. C’est le cas du site PayPal, leader mondial de la transaction sécurisée sur Internet, qui a tout simplement exclu la Côte d’Ivoire de son réseau.


Ces freins, le gouvernement ivoirien en a bien conscience et ils nourrissent d’ailleurs ses plus grandes préoccupations car comme l’a déclaré le ministre ivoirien de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication, Bruno Koné, « il est en effet aujourd’hui indéniable que les technologies de l’information et de la communication et la généralisation de leurs usages sont un des facteurs de développement, de création d’emplois, de diffusion du savoir et d’amélioration de la fourniture des services publics aux populations ».

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11 juillet 2016 1 11 /07 /juillet /2016 16:10
  • Économie numérique : Dans la statistique publique, l’économie numérique est assimilée aux technologies de l’information et de la communication (TI+IC=I(T+C)=TIC), et en particulier aux secteurs producteurs. Selon l’OCDE et l’Insee, le secteur des TIC regroupe les entreprises qui produisent des biens et services supportant le processus de numérisation de l’économie, c’est-à-dire la transformation des informations utilisées ou fournies en informations numériques. (informatique, télécommunications, électronique.).

Des conquêtes à réaliser très vite pour ne pas se laisser distancer.

  • Le « e » (electronic) ouvre tous les champs du possible et façonne l’économie et la société de demain : e-learning ; e-santé ; e-commerce ; e-paiement ; e-travail ; e-administration …
  • L’évolution du « e » vers le « m » (mobile) comme grande tendance affectant aujourd’hui les activités de commerce (on parle ainsi du « m-commerce » comme une des transformations les plus marquantes de l’activité du web du moment).
  • La mutation des données, des services et des usages vers le Cloud-computing.
  • Demain il faudra traiter l’open data, le big data, les supercalculateurs et explorer très vite le champ de la simulation (réalisation virtuelle des tests avant le lancement de produits ou de process innovants), autre vecteur de gains de productivité à venir.
  • Commerce électronique : Transactions commerciales utilisant l'internet ou d'autres réseaux informatiques comme l'échange de données informatisé et impliquant un changement de propriété du bien ou du service commandé. Les biens et les services font l'objet d'une commande déposée via ces réseaux, mais le paiement et la livraison ultime du bien ou du service peuvent être effectués par des méthodes traditionnelles. Ne sont pas considérées comme relevant du commerce électronique les commandes reçues par téléphone, par télécopieur et par le courrier électronique. Ces outils ne permettent pas une automatisation complète des transactions commerciales. Les transactions bancaires et financières ne relèvent pas du commerce électronique.
  • Économie Internet : L’internet est un ensemble des ordinateurs du monde entier reliés entre eux (réseau) pour échanger des données. Les ordinateurs de l'Internet sont reliés par des câbles qui traversent les pays et les océans ou par des satellites.
  • Économie du savoir : Les expressions économie du savoir, économie de la connaissance ou économie de l'immatériel ou encore capitalisme cognitif en débordant l'aspect économique société de la connaissance, désignent ce qui serait une nouvelle phase de l'histoire économique dans laquelle, selon certains économistes, nous sommes entrés depuis la fin du siècle dernier (années 1990). C'est Fritz Machlup qui en 1962, semble avoir posé les premiers jalons de ce que l'on appellera plus tard l'économie de la connaissance, dans son livre The production and distribution of knowledge in the United States.
  • Économie virtuelle : pour Pierre Lévy(1998), la virtualisation du réel s'opère par un renforcement des potentialités du donné. Le virtuel ne s’oppose pas au réel mais à l’actuel (qui existe dans le concret), on invoque souvent l’exemple de « l’arbre se trouve dans la graine ». « Le virtuel est évidemment réel
  • Économie intelligente ou e. économie : Selon Giffinger, les villes intelligentes peuvent être identifiées et classées selon six dimensions principales. Ces critères sont : une « économie intelligente », une « mobilité intelligente », un « environnement intelligent », des « habitants intelligents », un « mode de vie intelligent » et, enfin, une « administration intelligente ». Ces six critères se connectent avec les traditionnelles théories régionales et néoclassiques de la croissance et du développement urbain. Ils sont respectivement basés sur les théories de la compétitivité régionale, l’économie des transports et des technologies de l'information et de la communication, les ressources naturelles, les capitaux humains et sociaux, la qualité de vie et la participation des citoyens à la vie démocratique de la ville. La notion d'intelligence inclut ici les concepts d'efficience énergétique, d'habitat intelligent, de réseaux intelligents et de mobilité douce.
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30 novembre 2015 1 30 /11 /novembre /2015 13:35

Cette année encore…... la Conférence annuelle sur le climat qui à lieu à Paris, entre le 30 novembre et le 11 décembre 2015. Mais au fait, c’est quoi une COP ?

La COP, abréviation de Conférence des Parties, est une conférence supranationale sur l’environnement, ou plus précisément sur les changements climatiques.

Mais pourquoi faisons-nous des conférences, nous en sommes au 21ième. Prenons pas conscient des dangers qui nous guette face à ses changements climatiques, qui provoque de grand bouleversement, comme l’exode rural et des migrations forte pour cause de changement climatique.

Pour une COP 21, avons-nous besoin des « leaders » de ce monde, le changement climatique est danger permanent, il faudrait y passer….

Pourquoi la COP 21 n’est-elle si spéciale ?

L’accord « universel et contraignant » que recherche par les parties prenantes, ne sera pas atteint parce que l’environnement d’un point de vue national et international doit faire l’objet de non leadership

La spécificité de cette conférence est de et l’objectif général de temps vers des économies vertes. Cependant, les politiques industrielles sont s’y différentes

Qu’est ce qui sortira de cette conférence ?

Rien n’en sortira, si des décisions ne sont pas prise par l’industriel pour la course sauvage au profit par les moyens désuets de fabrication des biens par la pollution

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6 octobre 2015 2 06 /10 /octobre /2015 11:27

L’entreprise et les problèmes de gestion qu’elle rencontre font l’objet d’une actualité riche et variée. Aussi, pour bien comprendre les problématiques liées aux entreprises, leur fonctionnement, mais également les évolutions qu’elles peuvent subir, il semble incontournable de présenter l’entreprise et de la définir. Tel est donc l’objet de ce chapitre.

I/ DEFINITIONS

  1. Entreprise

L’entreprise est une unité économique, organisée pour fournir des produits sous formes de biens ou de services pour un ou plusieurs marchés.

  1. Organisation

Une organisation est un ensemble de moyens structurés constituant une unité de coordination ayant des frontières identifiables, fonctionnant en continue en vue d’atteindre un ensemble d’objectifs partagés par les membres participants.

Une organisation est donc essentiellement un cadre structuré pour une action, ce qui permet de regrouper toutes les formes d’entreprises.

Les deux éléments essentiels de l’organisation sont, d’une part, l’ensemble structuré de tous les moyens et, d’autre part ; la coopération nécessaire des membres de l’organisation, acteurs de son fonctionnement.

Toute organisation se caractérise par :

  • Une division et une coordination des tâches et des activités
  • Une formalisation des règles et des procédures de fonctionnement ;
  • Une hiérarchie et un contrôle ;
  • Une stabilité relative.

  1. Gestion d’entreprise

En premier lieu, il faut rappeler que l’objet d’analyse de la gestion c’est l’entreprise, et plus concrètement son fonctionnement, sa recherche de performance, les moyens mis en œuvre pour y parvenir (manière de s’organiser, de produire, de vendre…). A ce titre, on peut avancer que, dès l’instant que des individus se regroupent autour d’objectifs communs (faire du profit, défendre des idées…) et qu’ils acquièrent des ressources pour les exploiter, les organiser de la meilleure façon possible, on peut alors parler de gestion.

II/ LES MODES D’ANALYSE DE L’ENTREPRISE

  1. L’entreprise comme une unité productive rationnelle

Historiquement l’entreprise fut d’abord abordée comme une organisation qui cherche avant tout à optimiser sa production. L’accent est mis sur la production de l’entreprise, les moyens et les méthodes pour y parvenir. Cette représentation est associée à celle de Frederick Taylor (fin du XIXe siècle début du XXe). A partir de ses expériences en tant qu’ouvrier, puis ingénieur, il développa un mouvement connu sous le nom d’organisation scientifique du travail. Selon cet auteur, l’efficacité maximale de production passe par l’élimination de tout gaspillage, toute perte de temps dans l’entreprise qui risquerait d’entrainer un coût pour la production. Pour cela il faut adopter une méthode scientifique qui consiste à simplifier le travail de l’ouvrier en le divisant en tâches élémentaires et à contrôler l’exécution de son travail. Cette approche de l’entreprise a conduit par la suite au développement du travail à la chaîne, bien adapté dans les opérations d’assemblage de biens standardisés et destinés à une consommation de masse (cas de l’automobile avec Ford par exemple). Cependant, cette vision a fait l’objet de nombreuses critiques, accusée notamment d’aliéner l’homme au travail. Dans les années trente, le courant des relations humaines préfère développer une conception plus humaniste de l’entreprise.

  1. L’entreprise comme groupe humain

Selon l’approche des relations humaines réunissant sociologues et psychologues, l’entreprise ne doit pas être considérée comme une agglomération d’individus, dépourvus d’affectivité mais comme une cellule sociale, un groupement humain. Ils vont mettre en évidence que l’effet de groupe, l’esprit d’équipe jouent un rôle important dans l’efficacité de l’entreprise. Le père fondateur de ce courant est E. Mayo, sociologue australien qui migra aux États-Unis ou il effectua ses principales recherches en sociologie du travail. Il sera rejoint notamment par A. Maslow puis F. Herzberg qui vont mettre l’accent respectivement sur les besoins que cherche à satisfaire l’individu au travail et les facteurs de motivation au travail…

Du point de vue de l’école des relations humaines, l’entreprise, en tant que cellule sociale, doit s’organiser pour développer un esprit collectif et une plus grande responsabilité individuelle. Pour cela, elle doit jouer sur les facteurs qui motivent les individus au travail : ces derniers ne sont pas forcément liés à la rémunération du travail ou en tout cas ce seul facteur ne suffit pas. La motivation va dépendre de la nature du travail et des besoins qu’il satisfait. Si le travail s’organise autour des taches plus variés et plus enrichissantes et si, en outre, il apporte reconnaissance et réalisation personnelle, alors la motivation sera forte dans l’entreprise et source de production. Cette conception de l’entreprise est radicalement différente de celle de Taylor.

  1. L’entreprise comme organisation hiérarchisée

A côté de ces conceptions ci-dessus vont se développer d’autres écoles de pensée réunies sous le nom de courant de l’administration et du management. L’idée avancée est que l’entreprise est une organisation qui, pour être efficace, doit être administrée, managée. Deux écoles se distinguent.

D’un côté l’école d’administration qui se développe au début du XXe siècle autour de l’ingénieur français Henri Fayol et du sociologue allemand Max Weber. De son expérience à la direction générale des Mines, Henri Fayol va publier un ouvrage (Administration industrielle et générale) dans lequel il propose un certain nombre de principes d’administration (nécessité de mettre en place un système hiérarchique, un système d’autorité, etc.). Selon Fayol, l’entreprise efficace est une organisation qui encadre les hommes, organise les tâches, donne des ordres, contrôle les performances et prévoit le futur. L’entreprise représentative est plutôt de grande taille, elle est constituée de nombreux niveaux hiérarchiques mais son système d’autorité repose sur dès des règles et des procédures strictes.

D’un autre côté, l’école du management développée dans les années cinquante constitue la branche outre-Atlantique de ce courant. Les auteurs les plus représentatifs sont Chester Barnard ou encore Peter Drucker. Ils vont reprendre les idées de Fayol mais vont également s’inspirer de travaux réalisés en psycho-sociologie, apportant ainsi une conception plus humaine de l’entreprise, mais dans laquelle l’autorité n’est plus de mise. L’entreprise devient un lieu de décisions partagées. De nouveaux principes de management par objectif ou le management participatif.

  1. L’entreprise comme lieu de décisions

Tout un courant « le courant béhavioriste » ou encore de la décision- va s’intéresser plus particulièrement à la prise de décision dans l’entreprise. Partant des réflexions menées par Herbert Simon sur la rationalité limitée, March & Cyert, auteurs les plus représentatifs de ce courant, vont développer l’idée que dans l’entreprise la décision ne peut être optimale- tout au plus satisfaisante. Les raisons invoquées sont les suivantes : d’une part l’individu ne peut tout percevoir, ni tout connaitre du monde qui l’entoure, en ce sens sa rationalité est limitée, d’autre part l’individu va rechercher à défendre ses propres intérêts au détriment souvent de l’intérêt collectif. Dans un tel contexte, l’entreprise qui regroupe des individus différents, complexes devient un lieu de décideurs multiples. Toute la difficulté pour l’entreprise est de trouver des consensus autour de buts et d’objectifs communs. Ces derniers, une fois définis sont le fruit de long processus de négociation entre groupes, coalitions dans l’organisation. En conséquence ces buts ne peuvent être rationnels, dépendent de contraintes organisationnelles et sont quelques fois imprécis pour être acceptable par tous… Les auteurs vont proposer une démarche de résolution des problèmes et l’élimination de l’incertitude dans l’organisation par le recours à des procédures simples et à l’expérience.

  1. L’entreprise comme un système
  • L’entreprise est alors un système ouvert

Elle est en relation avec son environnement. Elle puise des ressources, des informations de cet environnement mais également elle tisse des relations d’échange avec l’extérieure et elle évolue selon cet environnement. Elle peut subir des contraintes de la part des clients, des fournisseurs, de l’Etat, mais aussi son activité va dépendre de facteurs économiques, sociaux, technologiques. A son tour elle peut agir aussi sur son environnement par ses produits, par son offre spécifique, par des moyens de communications, par des manœuvres stratégiques…

  • L’entreprise est un système organisé et régulé

L’entreprise est, avant tout, plus ou moins structurée autour d’un centre de commande (le dirigeant, l’équipe dirigeante). Différentes unités (commerciales, de production, administratives) à l’intérieur de l’entreprise participent à l’activité de l’entreprise. Ces unités sont reliées entre elles par différents flux (ordres, consignes, informations, financement…)

L’entreprise est aussi régulée par des variables de commandes (ordres, consignes provenant de responsables hiérarchiques) dans la mesure où elle doit chercher à s’adapter en permanence pour atteindre les objectifs qu’elle s’est fixée.

  • L’entreprise est un système finalisé

L’entreprise est créée en vue de réaliser des buts (recherche de profit, de croissance, d’indépendance, de légitimé sociale…). Ces buts vont guider ses choix, son action ou tout au moins fixer les contraintes dans lesquelles seront mises en œuvre les décisions.

  1. L’entreprise, structure de production, de répartition de la valeur ajoutée

  • Création de la Valeur Ajoutée

La mission première de l’entreprise est la production de biens et services.

A cet effet, elle combine des facteurs de production qui sont :

Travail

Capital

Production

Biens et services

Consommation intermediaire

L’entreprise dans la fabrication de ses outputs (biens et services) utilise des inputs acquis auprès d’autres unités de production dont il faut en tenir compte dans l’évaluation de sa production réelle.

  • Répartition de la Valeur Ajoutée

La richesse créée par l’entreprise c.-à-d. la VA est proportionnellement et respectivement repartie entre les salariés qui perçoivent la généralisation du travail, l’Etat et les collectivités territoriales qui reçoivent les taxes et impôts, les apporteurs de capitaux (actionnaires) dont les prêteurs reçoivent leurs intérêts et les associes des dividendes.

Le supplément de richesse peut se enfin être investi dans l’entreprise sous forme d’autofinancement. Par ailleurs, grâce à une meilleure combinaison et une meilleure efficacité des facteurs de production, l’entreprise peut dégager des gains de productivité.

Agents Rémunérés Type de rémunération

salaires

Richesses créées par l’entreprise

Le Personnel

l’Etat et les Collectivités Territoriales

Taxes et impôts

Intérêts ou dividendes

Les Actionnaires

L’entreprise

Revenus non distribués

Ces gains de productivité peuvent permettre une variation du prix des facteurs et des produits.

L’entreprise peut donc :

  • Baisser les prix
  • Améliorer la rémunération des salariés
  • Accroître les dividendes des associés
  • Accroître les possibilités d’autofinancement

III / LE MANAGEMENTs

  1. Définition

Le verbe anglais manage et le terme « management » viennent du mot français « ménager » signifiant de bien régler, de bien disposer : c’est l’art de conduire et de diriger. Le management peut être défini aujourd’hui, de manière très générale ; comme l’ensemble des techniques d’organisation et de gestion de l’entreprise pour conduire, piloter l’action des individus.

Il s’agit donc d’optimiser l’usage des ressources humaines d’une organisation dans le cadre des objets visés.

  1. Le rôle du manager

Le manager doit conduire les acteurs d’une organisation pour qu’ils coopèrent ensemble, afin d’atteindre les objectifs fixés pour l’entreprise tout en favorisant, dans la mesure du possible, leur développement personnel.

Le manager doit exercer un pouvoir, un style de direction, tout en tenant compte des jeux de pouvoir des différents acteurs ; il doit coordonner les activités des membres de l’organisation, tout en intégrant leurs rationalités différentes dans leurs prises de décisions : il doit en outre gérer l’implication et la motivation individuelle des acteurs tout en créant une culture collective.

Le manager doit construire un style de management qui intègre la fonction de direction proprement dite et le leadership axé sur la gestion des hommes, à partir de sa propre personnalité et des comportements des acteurs.

Ainsi, le rôle de manager est essentiel pour le bon fonctionnement de toute organisation et tout dirigeant ou cadre intermédiaire doit intégrer cette dimension du management pour conduire ses équipes.

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6 octobre 2015 2 06 /10 /octobre /2015 11:23

1.1. Le travail d’auto-évaluation

Pour vous aider à définir votre projet personnel, dans le cadre d’une reprise/création d’entreprise, et vous permettre d’engager une première réflexion globale, nous vous proposons un outil d’auto-évaluation.

Cet outil a été créé dans le cadre d’un projet appelé Cap Entrepreneur dont l’INBP est partenaire. Ce projet bénéficie du soutien de financement du fonds Social Européen et vise à favoriser la reprise des petites et moyennes entreprises dans la région Haute-Normandie.

Cet outil n’est pas propre aux entreprises de boulangerie-pâtisserie, mais il concerne plus globalement l’ensemble des TPE. Il est destiné à des repreneurs mais aussi à des créateurs d’entreprise.

Présentation de l’outil d’auto-évaluation

L’outil d’auto-évaluation a pour objectifs :

  • D’aborder différentes facettes du métier et du statut de chef d’entreprise.
  • De vous aider à identifier certains de vos points forts ainsi que vos axes d’amélioration.
  • D’énoncer clairement les éléments qui motivent votre projet.

Il comprend trois questionnaires :

  1. Un questionnaire sur les éléments liés à certains traits de votre personnalité.
  2. Une série de questions ouvertes liées à votre expérience.
  3. Une série de questions ouvertes liées à votre environnement et à votre entourage.

À la fin de chaque questionnaire figurent une analyse et des pistes de réflexion ou d’action. Les conseils prodigués dans ces réponses restent généralistes et ne constituent qu’une introduction à un accompagnement plus approfondi par des professionnels de la création / reprise d’entreprise. Il n’y a pas en soi de bon ou de mauvais projet et il n’existe pas de modèle unique en matière de création / reprise d’entreprise : c’est la meilleure adéquation entre vous et votre projet qui est à rechercher, ainsi qu’un accompagnement adapté à vos besoins.

Attention : L’outil qui vous est proposé est un outil d’auto-évaluation, c’est-à-dire qu’il a été créé pour appuyer et enrichir votre propre réflexion. Il ne s’agit en aucun cas d’un « test » ou d’un questionnaire élaboré dans le but de débusquer le bon ou le mauvais créateur / repreneur. Les thèmes abordés dans les questions ne sont pas dissimulés. Il vous appartient donc d’y répondre le plus honnêtement possible.

Questionnaire 1

Les éléments liés à votre personnalité

Le questionnaire

Répondez aux questions suivantes sachant que la note 1 signifie que vous êtes en total désaccord avec la phrase énoncée, tandis que la note 4 signifie que vous êtes tout à fait d’accord. Les notes intermédiaires 2 et 3 vous permettent de tempérer votre opinion.

L’analyse de votre profil : comment lire vos résultats

Pour réaliser l’analyse de votre profil, nous vous proposons d’évaluer quatre grands axes de votre personnalité :

  • Votre connaissance de vous-même, votre confiance et capacités d’affirmation.
  • Votre ouverture d’esprit, et votre relation au changement.
  • Les éléments moteurs de votre projet et votre dynamisme.
  • Les éléments liés au pouvoir et au processus de prise de décision.

Pour chacun de ces axes, utilisez la grille comme dans l’exemple ci-dessous afin de reporter le nombre de points obtenus pour les questions apparaissant dans la colonne de gauche. Entourez le chiffre correspondant à votre réponse, puis additionnez-les pour obtenir votre résultat global.

Exemple :

Connaissance de soi, confiance en soi et capacités d’affirmation de soi

Ces caractéristiques personnelles sont mobilisées à tous les stades de la vie d’une entreprise : pour convaincre vos financeurs, vos clients, pour défendre votre point de vue…

Vos résultats :

Vous obtenez un score inférieur ou égal à 9

Vos réponses tendent à vous présenter sous un jour plutôt réservé, et peu rassuré sur vos capacités. Vous devez vous poser deux questions clés : est-ce que vous serez en mesure de dépasser votre réserve dans les démarches et moments où vous devez imposer votre point de vue ? Ce trait de caractère est-il compatible avec les compétences exigées de l’activité que vous envisagez ? Par exemple : votre projet nécessitera-t-il que vous passiez la majorité de votre temps à rechercher de nouveaux clients ?

En tout état de cause, ce naturel réservé peut constituer un point d’amélioration : faites-en un axe clé de réflexion lorsque vous débuterez un accompagnement créateur / repreneur.

Vous obtenez un score compris entre 10 et 18

Il apparaît que dans certaines circonstances vous ayez développé de réelles capacités à vous affirmer ou défendre votre point de vue ou vous affirmer, alors que d’autres situations semblent plus problématiques. Avant de débuter votre accompagnement, il serait conseillé de prendre un temps pour repérer ces situations dans votre vie quotidienne et professionnelle de manière à pouvoir engager un travail d’amélioration.

Vous obtenez un score supérieur ou égal à 19

Vous avez identifié chez vous une capacité à convaincre et affirmer vos propres points de vue. Faisant preuve en général d’une grande lucidité sur vos capacités, vous ne vous mettez rarement en situation délicate en vous engageant dans des actions que vous ne pouvez assumer, et vous savez convaincre. Ces caractéristiques vous permettent de gagner la confiance de votre entourage et vous aident dans bien des situations (évaluer les risques financiers de votre entreprise avec votre banquier, prospecter de nouveaux marchés...). Vous vous reconnaissez une certaine lucidité tant sur vos limites que sur vos capacités.

Relation au changement, ouverture d’esprit

La création ou la reprise d’une entreprise sont des projets qui impliquent de nombreux changements, tant au niveau de votre vie personnelle que sur le champ de vos pratiques professionnelles.

Vos résultats :

Vous obtenez un score inférieur ou égal à 11

Vous êtes probablement une personne qui préfère la routine et qui se sent plus rassurée dans des contextes connus. Prenez le temps de réfléchir à ce qui motive votre projet de création / reprise d’entreprise, car certains projets impliquent d’être constamment dans un contexte changeant et donc supposent une grande ouverture d’esprit, et une capacité à remettre en cause ses valeurs, ses méthodes…

Faites-en un axe central de réflexion lorsque vous débuterez un accompagnement créateur / repreneur. Il est notamment important que cette recherche de sécurité n’inhibe pas votre capacité à prendre des initiatives ou des risques.

Vous obtenez un score compris entre 12 et 22

Vous pouvez faire preuve d’ouverture d’esprit et de capacités d’adaptation : ce sont des qualités nécessaires si vous souhaitez entreprendre. Relisez cependant vos réponses et retrouvez quelques points de vigilance qui mériteraient d’être évalués plus en profondeur. Est-ce que c’est la prise de risque qui vous freine, ou bien des incertitudes liées à l’irrégularité de vos futurs revenus? Quelle que soit la réponse, vous êtes capable d’évoluer ! Vous pourriez envisager de prendre le temps d’observer d’autres manières de fonctionner que les vôtres, et d’échanger avec d’autres professionnels. Cherchez des appuis auprès de votre réseau personnel ou professionnel.

Vous obtenez un score supérieur à 22

Votre score indique que vous êtes très ouvert au changement et également conscient des risques liés à la création/reprise d’entreprise. Mais comme vous savez écouter les autres et imaginer des solutions de repli, vous saurez limiter ces risques.

Autant d’atouts personnels auxquels il vous faudra faire appel dès la concrétisation de votre projet.

Dynamisme et motivations

Passer de l’idée au projet nécessite de faire appel à vos ressources internes, éléments moteurs de votre projet de création ou reprise d’entreprise.

Vos résultats :

Vous obtenez un score inférieur ou égal à 9

Pour faire aboutir votre idée de création ou reprise, faire le point sur vos motivations profondes à entreprendre peut vous aider. Cela implique de rechercher conseils et accompagnement auprès de différents interlocuteurs et d’ouvrir vos horizons en vous informant et en rencontrant d’autres entrepreneurs. Votre score total tend à indiquer une certaine tendance à vous guider par les événements. Un bilan de compétences peut vous aider à faire le point sur vos motivations et vous fixer des objectifs pour avancer dans votre projet.

Vous obtenez un score compris entre 10 et 18

La motivation d’un entrepreneur s’appuie essentiellement sur :

  • Le besoin d’accomplissement.
  • La recherche d’indépendance.
  • L’envie de développer ses propres idées.
  • Le besoin de reconnaissance.
  • Le goût du défi, l’envie de relever des challenges.

Votre score indique que vous avez identifié certains de ces points, les autres restent à approfondir. Il peut vous être utile de poursuivre votre réflexion notamment en vous penchant sur l’adéquation de votre projet avec vos motivations à entreprendre.

Vous obtenez un score supérieur ou égal à 19

Lorsque vous avez une idée en tête, il vous en faut peu pour qu’elle se transforme en projet et pour que vous le concrétisiez. Non seulement vous êtes motivé par la difficulté, mais vous avez aussi une bonne dose de discipline. Attention cependant à bien valider chaque étape de votre projet avec les experts de la création / reprise (comptable, juriste, notaire….).

Prise de décision et partage du pouvoir

Entreprendre seul ou à plusieurs, avec son conjoint ou avec des associés, et lorsque le projet implique de recruter des salariés nécessite que vous fassiez le point sur votre relation au pouvoir et à la prise de décision. D’une part, le chef d’entreprise devra faire face à des moments de solitude (notamment lorsqu’il faudra prendre des décisions importantes, « trancher dans le vif »…). D’autre part, conjoints, associés et/ou salariés apportent une valeur ajoutée qu’il est fondamental de reconnaître sans pour autant perdre de vue votre rôle de décisionnaire.

Vos résultats :

Vous obtenez un score inférieur ou égal à 9

Il semblerait qu’un certain nombre de freins inhibent votre capacité décisionnaire. Pour réajuster la vision de vos capacités probablement sous-estimées, il serait utile d’examiner avec l’aide d’une tierce personne comment ces freins peuvent être levés.

Vous obtenez un score compris entre 10 et 18

Votre score peut renvoyer à trois cas de figure :

  • Vous vous appuyez trop sur vous-même.
  • Vous êtes à l’écoute des avis d’autrui mais vous avez du mal à faire le tri.
  • Dans certaines circonstances vous avez appris à travailler avec l’apport extérieur et avez déjà expérimenté votre capacité à décider seul. Ces expériences restent à généraliser.

Quel que soit votre cas, il existe des formations spécifiques à la création / reprise d’entreprise qui peuvent vous aider sur ces points précisément. N’hésitez pas à vous renseigner sur l’offre de formation de votre région.

Vous obtenez un score supérieur ou égal à 19

Votre score indique que vous savez manier la prise de décision tout en bénéficiant des apports de votre entourage professionnel. Néanmoins, il est bon de s’assurer régulièrement que :

  • Vos prises de décisions ne sont pas trop rapides.
  • Vous n’avez pas tendance à vous appuyer tout le temps sur les mêmes avis extérieurs.

Dans cet objectif, il peut vous être utile de confronter vos propres pratiques avec celles d’autres entrepreneurs de votre secteur.

1.2. La fenêtre de JOHARI

Objectifs

Au terme de cet exercice, les participants seront capables :

  1. D’expliquer le concept de la fenêtre de Johari.
  2. D’identifier les attitudes qui favorisent ou bloquent l’échange de réactions
  3. D’encourager un comportement ouvert au sein de leur groupe afin de développer une meilleure communication entre les membres.

Participants

• 3 à 5

Temps

• 90 minutes

Ressources

• Tableau de papier et marqueurs

• Diagrammes de la fenêtre de Johari

• Fiche d’auto-évaluation

• Crayons

• Schéma du modèle de la fenêtre de Johari

Déroulement

1.2.1. Introduction (10 minutes) :

a) Présenter le concept de la fenêtre de Johari (voir la fiche documentation). Faire un bref exposé sur la fenêtre de Johari. Mettre le schéma au tableau et l’expliquer.

b) Souligner le fait que lorsque on réduit la zone aveugle ou la zone cachée, on agrandit du même coup la zone ouverte et on encourage les gens à s’ouvrir plus. Souligner le rôle du feedback dans ce processus.

1.2.2. Auto-évaluation - découverte de soi (10 minutes)

a) Distribuer la fiche d’auto-évaluation (voir ci-dessous)

b) Suggérer aux participants d’avoir pour objectif de découvrir des données à leur propre sujet qu’ils ignoraient auparavant (réduire la zone aveugle). La seule façon de procéder pour atteindre cet objectif consiste à aller chercher un feedback et à être réceptif. Dans la fenêtre de Johari, la zone ouverte s’agrandira dans le sens horizontal et la zone aveugle diminuera. Tracer sur le tableau de papier le schéma de la découverte de soi.

c) Inviter les participants à examiner la fiche d’auto-évaluation. Attirer leur attention sur l’échelle numérotée de 1 à 9 tracée de gauche à droite sur la feuille. Elle sert à mesurer dans quelle mesure chacun sollicite un feedback. Suggérez aux participants de se rappeler leurs dernières activités dans l’équipe et de réfléchir aux moments où ils ont désiré savoir comment ils étaient perçus par les autres. Les inviter à situer sur l’échelle pour décrire à quel point ils ont vraiment sollicité un feedback. Il ne s’agit pas de noter la quantité de feedbacks qu’ils ont reçus mais le nombre de fois qu’ils en ont demandé. Lorsqu’ils ont choisi un point sur l’échelle, ils doivent tracer une ligne verticale à partir de ce point jusqu’en bas de la fenêtre.

1.2.3. Auto-évaluation - Révélation de soi (10 minutes)

a) Expliquer aux participants que les membres d’un groupe peuvent aussi décider de s’ouvrir davantage en révélant certaines données qu’ils ont cachées aux autres. Cela permet de diminuer la zone cachée.

b) Faire remarquer aux participants que, pendant que la zone aveugle et la zone cachée décroissent, la zone ouverte (ouverture aux autres) augmente :

c) Les inviter ensuite à examine leur feuille d’auto-évaluation. Dans la marge à gauche il y a une échelle numérotée de 1 à 9, qui sert à mesurer à quel point une personne se révèle aux autres. Demander aux participants de penser encore une fois à leurs dernières activités d’équipe et de se rappeler le nombre de fois où ils ont éprouvé le besoin d’exprimer leurs sentiments personnels et leurs perceptions d’eux-mêmes et de prendre position par rapport au travail de l’équipe.

d) Demander aux participants d’indiquer sur l’échelle, dans la marge de gauche, à quel point (entre 1 et 9), ils se sont révélés aux autres. Souligner qu’ils doivent coter uniquement le degré auquel ils se sont révélé et non pas le nombre de fois qu’ils ont eu envie de le faire. Lorsqu’ils ont déterminé leur cote sur l’échelle, ils tracent une ligne horizontale d’un côté à l’autre de la fenêtre.

1.2.4. Travail en sous-groupes (20 minutes)

a) Demander aux participants de former des groupes de 3 ou 4 personnes.

b) Proposer aux participants d’échanger dans chaque sous-groupe au sujet de leur fenêtre. Ils doivent comparer leur propre évaluation avec les perceptions des autres à leur sujet. A la suite de cet échange, ils commenceront à identifier les forces qui facilitent les échanges de feedbacks et les forces qui rendent ces échanges difficiles. Chaque sous-groupe dressera la liste de ces forces.

1.2.5. Mise en commun (40 minutes)

a) Inviter chaque sous-groupe à partager ses conclusions avec les autres.

b) A partir des listes des sous-groupes, dresser une liste complète des forces positives (facilitent les échanges) et négatives (bloquent les échanges). La noter sur le tableau en papier.

c) Proposer alors au groupe de mesures à prendre pour accroître les forces positives et réduire les forces négatives.

1.2.6. Documentation : fenêtre de Johari

Développer une meilleure compréhension entre les personnes et les groupes

La fenêtre de Johari est un modèle de communication qui peut être utilisé pour améliorer la compréhension entre les personnes au sein d’une équipe ou d’un groupe.

Développée par Joseph Luft et Harry Ingham (le mot “Johari” vient de “Joseph” et “Harry”) la fenêtre de Johari est fondée sur deux idées-clés :

• Les individus peuvent construire un climat de confiance entre eux en révélant des informations à leur sujet, et

• Ils peuvent apprendre à se connaître eux-mêmes et faire face à des questions personnelles avec l’aide des feedbacks émis par les autres.

En expliquant l’idée de la fenêtre à votre équipe, vous pouvez aider les membres à comprendre la valeur de la révélation de soi, et les encourager à donner et à accepter de recevoir gentiment des feedbacks.

Pourvu que ce soit fait avec délicatesse, cela peut aider les gens à construire des relations de plus grande confiance avec les autres, à résoudre des problèmes et à avoir un travail d’équipe plus efficace.

1.2.7. L’explication de la fenêtre de Johari

Le modèle de la fenêtre de Johari est une grille de quatre carrés (semblable à une fenêtre) représentée par le diagramme ci-dessous.

Cette grille permet de classer les informations personnelles sur quelqu’un - sentiments, motivations - selon qu’elles sont connues ou non connues par la personne elle-même et par les autres.

• Carré 1 : Zone ouverte- ce qui est connu par la personne elle-même et par les autres.

• Carré 2 : Zone aveugle- ce qui est inconnu de la personne elle-même mais qui est connu par les autres. Cela peut aussi bien être des informations banales que des questions plus profondes (par exemple : sentiment d’inaptitude, d’incompétence, de dévalorisation, de rejet) que la personne a du mal à accepter, mais qui cependant peuvent être perçues par les autres.

• Carré 3 : Zone cachée- Ce que la personne connaît à son propre sujet mais que les autres ne soupçonnent pas.

• Carré 4 : Zone inconnue - Ce que la personne ignore à son sujet mais qui est également ignoré des autres.

Révélation de soi

Le processus d’élargissement du carré 1 (zone ouverte) dans le sens vertical est appelé révélation de soi

2. C’est réalisé dans un processus d’échange (donner et recevoir) entre l’individu et les autres personnes avec lesquelles il interagit.

Quand une personne révèle quelque chose d’elle-même aux autres, elle montre par là-même qu’elle leur fait confiance. Cela encourage les autres à se révéler à leur tour. Ainsi peu à peu, chacun agrandit sa zone ouverte ; en conséquence, la communication réciproque se développe et la connaissance des uns et des autres ainsi que la confiance mutuelle grandissent au sein du groupe.

Découverte de soi

Le processus d’élargissement du carré 1 (zone ouverte) dans le sens horizontal est appelé découverte de soi. Avec l’accroissement de la communication, chacun envoie un plus grand nombre de messages aux autres et reçoit d’eux plus de réactions. A partir des réactions des autres (feedback), chacun découvre mieux certains aspects de sa personnalité qu’il ignorait 3. En conséquence, la zone aveugle se réduit par un déplacement vers la droite de la frontière avec la zone ouverte.

Découverte partagée

Avec l’élargissement du carré 1 (zone ouverte) à la fois dans le sens vertical et dans le sens horizontal, apparaît la découverte partagée. Un “cercle vertueux” s’installe : si une personne désire en savoir plus sur une autre, elles entrent en communication réciproque et se révèlent mutuellement quelque chose de leur zone cachée. La zone cachée de chaque individu (ce que l’on connaît de soi mais que les autres ne savent pas) se réduit en même temps que la zone aveugle (ce que l’on ignore sur soi mais que les autres ont découvert). La découverte mutuelle s’intensifie et les membres du groupe se font de plus en plus confiance.

La fenêtre de Johari dans le contexte d’une équipe

Il faut garder à l’esprit que les membres les plus anciens d’une équipe auront une zone ouverte plus grande que les nouveaux membres. Les nouveaux membres commencent avec des zones ouvertes plus petites parce qu’ils ne connaissent pas bien les autres et n’osent pas encore se révéler. Si un nouveau membre est mis en confiance, il va accepter de parler de lui-même et de révéler quelque chose de lui. La taille de sa zone ouverte va s’agrandir au détriment de sa zone cachée. Les anciens membres de l’équipe peuvent aider un nouveau à agrandir leur zone ouverte au détriment de la zone cachée en les invitant à se présenter et à parler d’eux-mêmes. Les responsables d’équipe jouent ici un rôle-clé en facilitant les révélations et les réactions positives entre les membres. Ils peuvent aussi faciliter le processus de construction de la confiance mutuelle en en révélant aux membres du groupe, de manière délicate et positive, des aspects de leur personnalité qu’ils ignorent, les aidant ainsi à réduire leur zone aveugle.

Dans la plupart des cas, au sein d’une équipe l’objectif devrait être de développer la zone ouverte de chaque personne.

En travaillant avec les autres dans cette zone, on va développer l’efficacité et la productivité des individus et de l’équipe. La zone ouverte est l’espace où la bonne communication et la coopération prend place, libérées de la confusion, des conflits et de l’incompréhension.

La révélation de soi est le processus par lequel les gens agrandissent leur zone ouvert verticalement (voir schéma) ; le feedback est le processus par lequel les gens agrandissent leur zone ouverte horizontalement.

En encourageant une saine révélation de soi et des feedbacks attentifs, on peut construire une équipe plus forte et plus efficace.

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6 octobre 2015 2 06 /10 /octobre /2015 11:16

Introduction

L’entrepreneur est porteur d’un savoir, qu’il restitue à la collectivité par l’acte de création de valeur ou la création d’une entreprise. Cette capacité que Schumpeter qualifie de « hors du commun », fait de lui un personnage controversé de l’histoire économique. Si les auteurs du courant classique mettent en valeur sa capacité de jugement et à prendre des risques dans un environnement économique incertain, en revanche, pour les néoclassiques il combine les facteurs de production mais ne semble pas être doué de facultés exceptionnelles.

Des impasses de la théorie néoclassique va naître l’entrepreneur schumpétérien. Pour Schumpeter (1935), l’entrepreneur réalise les nouvelles combinaisons de moyens de production (fabrication de nouveaux biens, introduction d’une méthode de production inédite par exemple). Pour l’auteur, l’entrepreneur innovateur est le moteur de l’évolution économique parce que le produit innové ou les nouveaux moyens de production stimulent les firmes existantes en termes de concurrence. Il rejoint en cela M. Porter (1990), qui précise que les entreprises nouvelles constituent un facteur d’avantage concurrentiel pour les nations.

Cette capacité d’innovation, la littérature l’explique largement par le degré de formation, le domaine d’expertise et le réseau de relations. Pour Julien et Marchesnay (1996), l’entrepreneur innovateur se caractérise par un haut niveau de formation et une forte liaison avec de bons réseaux d’informations. Pourtant, cela ne semble pas être suffisant. C’est oublier que celui-ci est un acteur social et que son projet se situe dans un environnement économique particulier (Boutillier et Uzunidis, 1999). L’entreprise et l’entrepreneur n’ont de consistance que parce qu’ils font partie d’un tout. L’entreprise forme un système qui est ouvert sélectivement à son environnement économique, technique et social duquel elle tire des éléments de sa survie et auquel elle s’adapte pour se perpétuer. Nous dirons que l’entrepreneur ne peut faire fi de son environnement au risque de produire par exemple des biens ou des services archaïques et non adaptés. C’est oublier que l’innovation est le produit d’une organisation et que cette relation est source d’ambiguïté. Y. Gasse et C. Carrier (1992) soulignent que l’innovation, si minime soit-elle, est presque toujours génératrice de changements d’ordre organisationnel à l’intérieur d’une entreprise. A titre d’exemple, l’innovation risque d’être contestée par les employés lorsque sa mise en œuvre laisse prévoir une diminution dans la qualité des postes en vigueur ou pire encore, une réduction dans leur nombre actuel. La gestion de l’innovation se fonde alors sur la création de nouvelles règles d’organisation (Alter, 1995). Nombre d’entrepreneurs sont confrontés à ce problème qui réside en la difficulté d’allier ces deux concepts afin qu’ils se rejoignent et aboutissent à la pérennité de l’entreprise de la façon la plus productive qui soit. Il convient donc pour le créateur de prendre conscience de cette ambiguïté et d’être capable de la gérer. L’entrepreneur innovateur doit être en mesure de maîtriser tout un registre de paramètres différents afin que son projet innové ait des chances de réussite. Le phénomène entrepreneurial est interactif et cette interaction met en jeu des niveaux irréductibles constitués d’éléments de nature très diverses tels que l’environnement, l’organisation, les ressources ou l’activité et contraignent le créateur à devoir intégrer et gérer cette complexité. Cette capacité est une condition sine qua non à la réussite de tout produit et service innovés. Filion (1991) conçoit le fonctionnement entrepreneurial comme portant en grande partie sur le management visionnaire. Cette vision, développée par l’entrepreneur, l’inscrit dans une dynamique de changement créatrice au sens de Bruyat (1994). Il est en effet rare que l’entrepreneur innovateur ne soit pas un créateur visionnaire. Aussi, pour que le produit ait des chances de réussite, le créateur doit développer une vision réaliste et cohérente. Pour cela, les relations qu’il entretient avec son environnement trouvent toutes leur importance.

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25 juin 2015 4 25 /06 /juin /2015 15:29

QUEL EST L’APPORT DE L’ADRESSAGE IP DANS LE e-Commerce ?

Le commerce électronique s’entend du processus d’achat ou de vente de produits ou de services sur Internet.

Le magasinage en ligne gagne de plus en plus en popularité en raison de la rapidité et de la facilité d’utilisation qu’il offre aux clients. Les activités de commerce électronique, telles que la vente en ligne, peuvent viser les consommateurs ou d’autres entreprises. Le commerce électronique de détail (ou commerce électronique B2C – sigle de Business to Consumer) désigne la vente en ligne de biens et de services, de même que la présentation directe de renseignements aux consommateurs. Le commerce électronique interentreprises (ou commerce électronique B2B – sigle de business to business) se rapporte à la vente en ligne de produits, de services ou de renseignements d’une entreprise à une autre.

Pour positionner le problème nous considérerons dans un premier temps les principaux acteurs ou partenaires dans ce type de commerce et leur interaction avec le système et bien sure dans un deuxième temps du mécanisme de fonctionnement et infrastructure de cette nouvelle forme de commerce et les moyens mis en œuvre pour sa fiabilité.

  1. Les Acteurs du e-Commerce les modes paiements

Il faut noter au préalable que Le commerce électronique ne peut pas être analysé simplement comme un ensemble de « programmes d’ordinateur » mis en relation. Un nombre important d’acteurs, personnes, fonctions ou institutions interviennent dans un système de commerce électronique, avec des besoins différents et aussi des perceptions de menaces. Une vision globale nous donne trois types d’acteurs ayants des points de vue bien différents : les clients, les vendeurs et les intermédiaires techniques. Mais, dans la pratique, un quatrième type d’acteur se dégage, essentiel pour le bon déroulement des transactions commerciales, l’intermédiation financière simple ou multiple, faisant office parfois de lien de confiance entre les clients et les vendeurs ou les fournisseurs.

  1. Le client c’est bien sur, l’élément central d’un système de commerce électronique et peut être un particulier ou même une entreprise. Il est donc l’objet de toutes les attentions mais aussi de toutes les convoitises.
  2. Le vendeur, il s’agit ici d’une entreprise qui gère directement la commercialisation de son produit à travers un site web qu’elle a mis en place. Le vendeur ou l’entreprise devra faire face à l’ensemble des menaces qui sont pour la plupart dirigées contre son site web ; substitution du site web par des pirates produisant ainsi des pertes directes (ventes) ou indirectes (image de marque) ou encore des pertes d’intégrité du contenu de son site web tel que les modifications des rubriques ou des prix du catalogue atteignant bien des aspects légaux ( responsabilité civile) que commerciaux (perte de ventes, image de marque, respect du prix catalogue) ; on peut noter le non-paiement ou non-recouvrement des marchandises livrées.
  3. Les intermédiaires techniques qui sont le fournisseur du site de commerce électronique (sa responsabilité s’arrête théoriquement à la publication des informations du vendeur et à l’enregistrement et transmission des transactions. La disponibilité du site et l’intégrité des informations transmise par le client.), le fournisseur d’Accès Internet (sa responsabilité se limite à la fourniture du tuyau de liaison avec internet et des éléments nécessaires à son utilisation tel que les adresses, le serveur etc.),
  4. l’intermédiation financière ce sont les organismes cartes bancaire (porteur et commerçant ; la carte bancaire est un moyen très diffusé de payement des achats dans le cadre du commerce électronique, l’intermédiaire carte bancaire doit fournir au vendeur la sécurité que le paiement de l’achat sera effectivement honoré et au client la protection des informations nécessaire aux paiement.), les intermédiaires « cash » et le porte-monnaie électronique (ces institutions permettent aux clients de déposer une somme d’argent chez eux et d’obtenir des « jetons » pouvant être utilisé chez les vendeurs acceptant ce type de paiement).

Aussi cette liste de d’acteurs et de modes paiement que nous avons donné n’est pas et ne peut pas être exhaustive. L’absence de standard et l’importance du développement du commerce électronique avive l’imagination des différents acteurs et font naître des nouvelles méthodes et par conséquent de nouveaux acteurs.

  1. Mesures génériques à la sécurisation d’un site web e-commerce : Les protocoles

Un autre besoin se voit quand aux méthodes fondamentale de sécurité propre des sites marchants et par conséquent de la protection des renseignements personnels des acteurs.

2.1 Sécurité et protection des renseignements personnels

Il importe d’être conscient des questions relatives à la sécurité et la protection des renseignements personnels associées au commerce électronique. Les risques les plus courants sont l’utilisation frauduleuse des cartes de crédit, les virus informatiques, les pourriels (courriels non sollicités) et le vol d’ordinateurs ou de renseignements. L’hameçonnage est un risque pour la sécurité qui se présente sous forme de courriel qui semble provenir d’une source officielle, mais qui contient des hyperliens redirigeant l’utilisateur vers un site factice où il est amené à divulguer des renseignements personnels. Le vol de renseignements personnels ou leur protection inadéquate constituent des menaces à la vie privée. Quels sont donc les moyens de protections ?

2.2 Les protocoles : Le TCP/IP (Transmission Control Protocol \ Internet Protocol)

Le TCP/IP est une suite de protocole de contrôle pour gérer les échanges entre deux machines d’un réseau (sur internet). IP étant le protocole de communication par paquet à la base d’Internet et TCP étant le protocole assurant la validation du transport de paquets. A l’origine le protocole TCP\ IP n’a pas été conçu pour la sécurité des services de communication sur Internet, seul les services de bases. La première version du protocole IP et la version 4 noté IPv4. Avec l’explosion de l’Internet, l’adressage IPv4 est confronté à plusieurs problèmes : épuisement des adresses (Pénurie d’adresses routables, pas d’auto configuration, tenir à jour une base d’adresses IP attribuées), pas de sécurisation native des données, mauvaise gestion de la mobilité IP. Cependant la version 6 de Internet Protocol IPv6 apporte des solutions radicales aux problèmes et inclut plusieurs fonctions orientées vers la sécurité. On note les changements suivants :

  • Espace d’adressage élargi, on passe de 32 bits à 128 bits (plus de 3,4x1038 combinaisons possibles) et donc beaucoup plus de nœuds adressables pour les sites de e-commerce.
  • Infrastructure d'adressage et de routage efficace et hiérarchique,
  • Meilleur support pour QoS (Quality Of Service : ensemble de paramètres échangés pendant une communication avec connexion pour que les informations passent correctement) Etiquetage des flots de données permettant aux routeurs d'identifier et de traiter spécifiquement les paquets appartenant à un flux, série de paquets entre une source et une destination. Puisque le trafic est identifié dans l'en-tête IPv6, la prise en charge de QoS peut être assurée même lorsque les données utiles du paquet sont cryptées au moyen d' IPSec (Internet Protocol Security, Ensemble de protocoles définis par l’IETF visant à permettre l’échange sécurisé de paquets au niveau de la couche IP. Basé sur des clés publiques, il fonctionne selon deux modes possibles : Transport et Tunnel. Dans le premier cas, seule la charge utile des paquets est chiffrée, dans l’autre l’en-tête est lui aussi protégé.
  • Sécurité intégrée : IPSec est une exigence (Authentification + Confidentialité des données)
  • Nouveau protocole pour l'interaction de nœuds voisins (- protocole Neighbors Discovery de IPv6 pour la gestion de l'interaction entre nœuds voisins (nœuds figurant sur la même liaison), remplace les messages ARP, ICMPv4 Router Discovery par des messages multicast et unicast Neighbors Discovery.
  • Gestion aisée et efficace de la mobilité IP (extensions dédiées à la mobilité)

Le protocole IP est de plus en plus souvent présenté comme une solution possible pour résoudre les problèmes posés par les utilisateurs mobiles. Le protocole IP Mobile peut être utilisé sous la version 4 d’IP, mais le manque potentiel d’adresses complique la gestion de la communication avec le mobile. La version 6 d’IP est utilisée pour son grand nombre d’adresses disponibles, ce qui permet de donner des adresses temporaires aux stations en cours de déplacement. Une station possède une adresse de base et un agent qui lui est attaché. Cet agent a pour rôle de suivre la correspondance entre l’adresse de base et l’adresse temporaire. Lors d’un appel vers la station mobile, la demande est acheminée vers la base de données détenant l’adresse de base. Grâce à l’agent, il est possible d’effectuer la correspondance entre l’adresse de base et l’adresse provisoire et d’acheminer la demande de connexion vers le mobile.

Ainsi les différents acteurs peuvent effectuer des échanges grâce a des adresses IP mobiles depuis des terminaux mobiles (Téléphones, Smartphones, ordinateurs mobiles …)

Avec des problèmes de plus en plus nombreux dans le domaine de la sécurisation des sites web en général et les sites de e-commerce en particulier il était nécessaire de recourir à d’autres technologies de sécurisation pour les transactions. Les infrastructures électroniques sécurisées reposent essentiellement sur le SSL (Secure Socket Layers), SET (Secure Electronic Transactions) et S/MIME (Secure Multipurpose Internet Mail Extensions). Ces protocoles, qui sont des normes de faits pour les entreprises, sont à la base d’une large gamme de service de sécurité (signature électronique, vérification de l’intégrité, authentification et chiffrement de messages). Mais Aujourd’hui les navigateur les plus couramment utilisés (Firefox de Mozilla, Internet explorer de Microsoft et bien d’autres navigateurs) exploitent ces possibilités et font appel à des serveurs compatibles SSL proposées par les principaux fournisseurs. Des fonctions de sécurité supplémentaire exigées par des applications informatiques spécifiques peuvent être intégrées dans d’autres API (Interface de programme d’application), Scripts Javascript et applets Java, Visual Basic, C/C++ ou d’autres langages de programmation.

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