II-IMPACT DE L’EDUCATION SUR LE DEVELOPPEMENT
L’impact fondamental de l’éducation réside sans nul doute dans l’amélioration de la qualification des individus et se mesure donc d’abord sur le marché du travail. C’est la problématique de la relation formation – emploi qui se trouve ainsi posée et qui fera l’objet de la seconde partie.
L’influence directe de l’éducation sur la consommation et /ou l’épargne. Les fondements de cette réflexion se trouvent dans la théorie de Garry BECKER .Pour la théorie de BECKER, le consommateur est considéré comme un agent économique actif ; la consommation est une activité, un acte productif. La consommation est une activité individuelle qui fait intervenir «le corps et la personnalité », l’expérience psychologique de l’esprit individuel.
L’éducation présente 3 effets principaux sur la consommation que l’on mesurera par le taux de salaire :
Plus l’individu en éducation, moins il peut consacrer de temps à la consommation.
L‘épargne n’est-elle pas la part de revenu non consommée ? Si l’éducation influence la consommation (et le revenu), elle ne peut qu’influencer l’épargne.
La formation, la scolarisation des personnes montre un lien positif entre l’éducation et la taille de la famille. L’éducation peut favoriser à réguler les grossesses précoces et à risques, ralentir le fléau du VIH SIDA, la pression démographique.
Au plan Macro économique, l’éducation contribue à la croissance qui précède le développement. DENISON (1962) montre que l’éducation contribue à la croissance économique en améliorant la productivité des travailleurs. Il arrive à cette conclusion à partir de sa recherche sur les déterminants de la croissance des USA entre 1910 et 1960.Après avoir estimé par une fonction de production de type Cobb-Douglas.
Cette croissance, il découvre qu’une fois déterminée les contributions des facteurs capital et travail, il en demeure toujours une part résiduelle importante non expliquée .Avec l’introduction de l’éducation comme variable explicative explicite, la variance de la croissance sera expliquée pour près de 25% par l’éducation.
Enfin, avec le développement de la croissance endogène génératrice ou non d’externalité résultent de ROMER sur l’accumulation des connaissances, les infrastructures publiques de BARRO, du capital humain de R.LUCAS et les dépenses de recherches.
A la lumière des problèmes énumérés ,nous recommandons de mettre l’accent sur la formation de base ,en augmentant l’effort public dans l’enseignement primaire ,d’accroître l’efficacité interne et externe de l’enseignement, en améliorant la qualité et en diminuant les coûts de l’éducation et de diversifier les sources de financement aux niveaux secondaires et universitaires, améliorer ,rénover nos structures bibliothécaires par l’apport de nouveaux livres avec des partenaires tels que les ONG(Organisation Non Gouvernementale),les institutions ,les établissements des pays avancés ,mettre l’accent sur les NTIC (Nouvelles Technologies de l’Information et de la Télécommunication) pour l’acquisition des informations en temps réels.
Enfin, chaque année nous devons évaluer les enseignants, l’équité, l’éthique et les rapports de son cours, leurs différents scores et procéder à une rotation des directeurs de centre d’examen afin de limiter les fraudes aux examens par des coordinateurs.
Nous ne pouvons finir cette réflexion sans apporter une appréciation « Mon peuple périt par faute de connaissances »
Patrick Kouassi
Depuis quelques années, les contraintes économiques de plus en plus drastiques auxquelles sont soumises nos sociétés et l’impérieuse nécessité d’améliorer la justice sociale et le bien être de la population ont conduit à s’interroger sur l’organisation, la fonction du système éducatif dont la mission est d’amener toute personne à l’acquisition, la conservation et l’utilisation des connaissances.
Si cette définition met un accent privilégié sur l’individu, il n’en demeure pas moins que l’éducation concerne, en fait l’ensemble des agents économiques : les ménages, l’entreprise, l’Etat. L’éducation se trouve donc nécessairement au cœur du fonctionnement de l’économie.
Au regard, de ses considérations, l’éducation peut être vue sur plusieurs facettes, sociologique, philosophique, littéraire, politique, anthropologie.
Mais, dans notre travail, nous mettrons l’accent sur le cas économique de l’éducation, à savoir comment l’éducation peut –elle favoriser le développement de mon pays ?
Comme, il ressort du thème nous allons structurer notre travail en deux parties :
I-CARACTERISTIQUES DE L’EDUCATION EN CÔTE D’IVOIRE
En Côte d’Ivoire, les systèmes scolaires ont connu une expansion extraordinaire au cours de l’année 1893, avec sa première école à Assinie. La Côte d’Ivoire sortie du colonialisme après la seconde guerre mondiale a hérité de systèmes dotés d’une base limitée, conçu pour former uniquement l’élite locale et un petit groupe de salariés à col blanc alphabétisés. Le régime colonial se méfiait de l’«autochtone» éduqué et considérait avec crainte les conséquences d’une éducation de masse.
La perception de l’éducation varie beaucoup suivant les personnes. On a jugé souvent que l’éducation jusqu’à un certain niveau constitue un droit individuel .On l’encourage parce qu’elle permet aux gens de se connaître .Une expérience commune de formation -a-t-on fréquemment pensé peut encourager des gens d’origines différentes –sur le plan national, social, ethnique, religieux et linguistique- à adopter une même vision du monde. Comme de nombreux pays en développement possèdent une mosaïque de populations, la Côte d’Ivoire en est une, et doivent accorder une forte priorité au renforcement de leur unité nationale.
La formation est aussi perçue comme génératrice d’avantages civiques. Certains politologues considèrent qu’un niveau minimal de scolarité constitue un préalable à la démocratie politique et à la bonne gouvernance.
L’application du plan Karachi, qui pourrait aider notre pays à assurer un minimum de sept années de scolarité obligatoire, universelle et gratuite.
Mais, le salaire des enseignants est un frein à l’expansion de l’éducation dans mon pays et il n’est facile de le réduire. Quand on le fait, le moral des enseignants peut être affecté.
D’autres mesures peuvent être suggérées, visant à rendre plus efficace l’utilisation de leurs services, mesurer l’effort des enseignants et à augmenter leur productivité : meilleur emploi de leur temps, simplification des programmes, augmentation de la taille des classes, produire des cours et exercices par chaque enseignant avec une rotation chaque trois ans au début de chaque année, la double vacation.
Concernant la couverture des scolarisations des élèves, la mise en place d’une assurance plus efficace pour la couverture des frais scolaires universitaires.
L’éducation conserve une importance majeure dans mon pays .En fait, le nombre des gens et le montant des sommes en cause sont sans précédent. Les préoccupations actuelles portent sur les moyens de financer l’investissement éducatif voulu par les gens, d’ameliorer la qualité de la scolarité, d’éviter les «écoles boutiques » pour paraphraser Georges CLEMENCEAU et d’assurer une éducation fondamentale à ceux qui en sont encore exclus et en particulier, aux filles (privées d’accès à l’éducation dans le Nord de la Côte d’Ivoire).
Cependant, nous devons remarquer que l’éducation est un bon indicateur pour l’étude de la population, l’une des caractéristiques principales de la population étrangère en Côte d’Ivoire est son niveau élevé d’analphabétisme. En effet 76,9% de cette population ne savent lire, ni écrire. En d’autres termes ,3 personnes sur 4 sont analphabètes ; alors que la population ivoirienne ne compte que 57% d’analphabètes en son sein (Source INS 1998 : Institut National de la Statistique de la Côte d’Ivoire)
Mais, si la qualité de l’éducation est parfois intangible, les ressources et ressources humaines qu’elles utilisent sont quant à elles, très tangible.
Patrick Kouassi
En Côte d’Ivoire, comme la majorité des pays africains, certains faits passent à lettre comme un être à une poste. Nous allons citer quelques uns dont vous souhaiterez compléter pour une sensibilisation, si l’on y prend garde nous serons des pays sous sous sous développé. Les événements ne sont pas rangés dans l’ordre chronologique :
ü Déchets toxiques
ü Attentat au premier ministre ivoirien
ü Evénement de novembre 2004
ü L’armée française prise la flotte ivoirienne
ü Placement d’argent en Côte d’Ivoire, les ivoiriens grugés
ü Echec scolaire
ü Glissement de terrain à Abidjan, les habitants y demeurent dans l’incertitude des pluies futures: plan ORSEC inexistant
ü Dégradation des voiries à Abidjan
ü Ordures ménagères
ü Rumeur d’enlèvement d’enfant
ü Pollution de la baie de Cocody
ü Voirie occupée de manière anarchique
ü Coup d’Etat
ü Durée des résultats des concours
ü Extraction du sable de la lagune
ü Abidjan plage
ü Militaire en service, politicien
ü Débâcle des éléphants à la coupe d’Afrique
ü Tricherie aux concours et examens
Veuillez compléter ses événements, la liste n’est exhaustive.
Patrick Kouassi
L’air, l’eau, la terre, le vent, le soleil, sont des biens communs misent à notre disposition gratuitement par les divinités pour certains et par Dieu pour les croyants. Il faut souligner que ses éléments nous ont précédé avant notre existence sur terre Cependant, pourquoi ses éléments sont mis à mal par l’homme ?
C’est à cette question que les experts du climat essaient de répondre pour un élément, le climat, afin de trouver la réponse depuis plusieurs jours à Copenhague en Danemark pour un accord. Pour un climat de quel accord peut il sortir sur un bien que vous n’avez crée et que vous dégradez, surtout que l’intérêt des protagonistes n’est pas le même pour tous les acteurs présent à Copenhague.
Au regard des discussions à Copenhague, l’on assiste à deux (2) blocs, le bloc du Nord et le bloc du Sud. Les pays riches, au regard des intérêts importants sur la production des biens à partir des industries polluantes, doivent se mettre au vert. Cependant, Copenhague ne peut produire un accord ambitieux, dans la mesure où, ses pays pollueurs doivent faire un arbitrage entre changer de stratégie de production et la stratégie d’emploi dans ses pays industrialisés dans le temps, surtout que les Etats Unis sont les seuls à ne pas ratifier le protocole de Kyoto. Quelle leçon peuvent-ils donner aux autres pays industrialisés pour la réduction de l’effet de serre pour sauver notre bien commun ?
D’autres pays européens, eux ont mis sur la table à Copenhague des milliards, il faut noter que ses sommes ne peuvent résoudre le problème des pays sous développés, surtout pour les pays en voie de développement sont les plus vulnérables. Les montants mis sur la table ne peuvent faire revenir le lac Tchad, avec tous ses atouts, pareille pour ses forets sauvages qui disparaissent, avec tout l’écosystème.
Les conclusions de Copenhague seront vides de substances, si l’intérêt général ne prime pas sur l’hétérogénéité individuelle des Etats, les normes de notre existence vont disparaitre pour faire face à ce que nous avons crée.
Prenons conscience, le climat est un bien commun, le capitalisme sauvage conduira forcement à notre génération future, un déclin sans précédant. Préparons nous à un autre Copenhague.
L'identité personnelle renvoie au sentiment d’individualité, au sentiment de singularité et d'une continuité dans l'espace et le temps. La psychologie montre bien que l'identité se construit dans un double mouvement d'identification aux autres et de distinction par rapport à ceux-ci.
Le sentiment d'identité se constitue à la fois à partir de la perception du corps propre et à travers les interactions précoces avec l'entourage. (SPITZ, WINNICOTT). Entre six mois et trois ans, l'enfant apprend à reconnaître progressivement l'existence d'un environnement "non-je à travers la notion d'objet permanent", base de la notion d'identité puisqu'elle permet de concevoir qu'un être puisse rester identique à lui-même dans la succession du temps ou le déplacement dans l'espace (PIAGET).
Imaginons, un instant ses esclaves déportés plus d’un siècle et demi sur les différents continent et leurs présentés, leurs identités, quels effets, cela feraient sur ses différents, fils d’esclaves. Je me reconnais fils du pays par rapport à ses valeurs et l’environnement dans lequel ils se trouvent, afin de s’identifier.
C’est pourquoi les Etats ayant des migrants dans l’Etat français, doivent si mettre au travers, leurs ambassades et leurs consulats pour lutter contre cette forme de discrimination qui ne dit pas son nom; Cette forme d’identité se fait sentir au niveau des emplois, du contrôle de l’identité par la police. Comme si ce ministère a été crée pour réguler l’identité des émigrés, surtout ce de l’Afrique noirs, identifiable par leur couleur de peau.
«Qu’a fait naître ce ministère? De nouveaux objectifs d’expulsion d’étrangers (27 000 par an), des rafles de sans-papiers, l’enfermement d’enfants dans des centres de rétention, le délit de solidarité, l’expulsion des exilés vers certains pays en guerre au mépris du droit d’asile, la multiplication des contrôles d’identité au faciès, enfin la naturalisation à la carte, préfecture par préfecture, qui rompt avec le principe d’égalité…
«Nous appelons donc, les pays, les habitants, les associations, les partis et les candidats aux futures élections à exiger avec nous la suppression dans ce "ministère de l’Identité nationale et de l’Immigration", la structure de l’identité nationale, car il met en danger la démocratie.»
Croyons tous à une identité, pour le meilleur, vivons ensemble avec, nos différences.
D’une manière générale, les services de transfert d’argent ivoirien par le biais des mobiles offert par les sociétés de communications se distinguent des transferts classiques par leur rapidité, leur fiabilité et la sécurité des opérations. Il est possible de réaliser un transfert en moins d’un quart d’heure .Ils possèdent l’avantage de la proximité et de la facilité d’utilisation (moins de formalités) et permettent d’envoyer des fonds Cependant, des insuffisances restent à relever dans le système à savoir:
ü Constituer une base de données par pays d’émissions et pour un pays de réception donné, des sociétés de transfert rapides, postes et banques proposant des services de transfert, les tarifs, délais, points de services et conditions pratiquées ;
Capitaliser et traduire le cas échéant les expériences sur l’existant dans les domaines du marché des transferts, les expériences de mise en œuvre de réseaux propriétaires et d’alliance stratégique à l’initiative de confédération d’IMF (institution de Micro Finance) et les perspectives offertes par les technologies de la monétique et l’interopérabilité aux niveaux national, régional et international, l’utilisation des canaux innovants comme les téléphones portables ou Internet, l’exemple du lancement d’Orange Money en Côte d’Ivoire, MTN Money : Service de paiement et de transfert par téléphone mobile pour le dépôt d’espèces, le retrait et le transfert d’argent à des amis, le règlement des factures d’électricité ou de téléphone, et les achats de biens dans des commerces.
En outre la mise en œuvre de nouveaux modèles économiques faisant appel aux nouvelles technologies (cartes à puces, GAB (Guichet Automatique Bancaire)), transferts par téléphone portable ou par Internet) permettent de tirer parti de volumes de transaction importants même sur des marchés déjà compétitifs.
ü Mettre ces informations à disposition du public sur un site Internet dédié et mobiliser les associations de migrants et de consommateurs pour renforcer la dissémination de cette information auprès des bénéficiaires et des membres des diasporas.
ü Effectuer des opérations de transfert d’argent, pour les zones reculer par SMS et MMS sans compte, pour une souplesse des transferts des zones rurales, afin de parer à toute éventualité des coûts, pour rentrer en possession des avoirs.
ü La détention du compte du destinateur du transfert d’argent posera problème, pour les zones rurales. Pour mauvaise couverture en zone rurale
ü L’analphabétisme des habitants de la Côte d’Ivoire, dans l’innovation technologique
ü Le plafond des transferts d’argent par le mobile très est faible
Patrick Kouassi
D’une manière générale, les services de transfert d’argent ivoirien par le biais des mobiles offert par les sociétés de communications se distinguent des transferts classiques par leur rapidité, leur fiabilité et la sécurité des opérations. Il est possible de réaliser un transfert en moins d’un quart d’heure .Ils possèdent l’avantage de la proximité et de la facilité d’utilisation (moins de formalités) et permettent d’envoyer des fonds Cependant, des insuffisances restent à relever dans le système à savoir:
ü Constituer une base de données par pays d’émissions et pour un pays de réception donné, des sociétés de transfert rapides, postes et banques proposant des services de transfert, les tarifs, délais, points de services et conditions pratiquées ;
Capitaliser et traduire le cas échéant les expériences sur l’existant dans les domaines du marché des transferts, les expériences de mise en œuvre de réseaux propriétaires et d’alliance stratégique à l’initiative de confédération d’IMF (institution de Micro Finance) et les perspectives offertes par les technologies de la monétique et l’interopérabilité aux niveaux national, régional et international, l’utilisation des canaux innovants comme les téléphones portables ou Internet, l’exemple du lancement d’Orange Money en Côte d’Ivoire, MTN Money : Service de paiement et de transfert par téléphone mobile pour le dépôt d’espèces, le retrait et le transfert d’argent à des amis, le règlement des factures d’électricité ou de téléphone, et les achats de biens dans des commerces.
En outre la mise en œuvre de nouveaux modèles économiques faisant appel aux nouvelles technologies (cartes à puces, GAB (Guichet Automatique Bancaire)), transferts par téléphone portable ou par Internet) permettent de tirer parti de volumes de transaction importants même sur des marchés déjà compétitifs.
ü Mettre ces informations à disposition du public sur un site Internet dédié et mobiliser les associations de migrants et de consommateurs pour renforcer la dissémination de cette information auprès des bénéficiaires et des membres des diasporas.
ü Effectuer des opérations de transfert d’argent, pour les zones reculer par SMS et MMS sans compte, pour une souplesse des transferts des zones rurales, afin de parer à toute éventualité des coûts, pour rentrer en possession des avoirs.
ü La détention du compte du destinateur du transfert d’argent posera problème, pour les zones rurales. Pour mauvaise couverture en zone rurale
ü L’analphabétisme des habitants de la Côte d’Ivoire, dans l’innovation technologique
ü Le plafond des transferts d’argent par le mobile est très faible
Patrick Kouassi